07.02.2023
Prise de position
La pandémie de coronavirus a mis la Suisse, et en particulier le secteur de la santé, face à des défis de taille. Tous les acteurs de la santé ont été appelés à fournir, du jour au lendemain, un effort exceptionnel pour maîtriser la pandémie, face à laquelle le système de santé suisse a bien tenu le choc. Les assureurs-maladie ont collaboré intensivement avec tous les acteurs afin de trouver rapidement des solutions pragmatiques. Ils ont également rapidement souligné l’effet stabilisateur de caisses d’assurance-maladie solides. La branche a ainsi pu contribuer considérablement au bon fonctionnement du système de santé malgré les difficultés rencontrées, même en cette période de crise. Afin de se préparer à une éventuelle nouvelle pandémie, il convient d’apporter diverses améliorations de la loi sur les épidémies. En outre, il faut garantir le stockage adéquat du matériel indispensable au système, réexaminer en profondeur la répartition actuelle des compétences aux différents niveaux de l’État fédéral en cas de crise et faire progresser la numérisation dans le domaine de la santé.
07.02.2023
Prise de position
Après les États-Unis, la population suisse est celle qui dépense le plus par habitant pour les médi-caments. Les dépenses liées aux médicaments sont le troisième poste de dépenses le plus im-portant de l’assurance obligatoire des soins (AOS) – derrière les traitements ambulatoires et stationnaires. Alors que les prix des médicaments brevetés sont plus élevés d’environ 9 pour cent que dans les pays européens comparables, les génériques sont en moyenne presque deux fois plus chers en Suisse. De plus, la proportion des génériques prescrits y est très faible par rapport aux pays voisins. Le système actuel d’incitations empêche la prescription de génériques bon marché en plus grand nombre. Les modèles de prix pour les nouveaux médicaments et la prise en charge des médicaments dans des cas particuliers s’accompagnent désormais de coûts ad-ministratifs élevés pour les assureurs-maladie
16.01.2023
Prise de position
D’après l’OFSP, 20 pour cent des prestations médicales sont superflues. Elles n’apportent aucune amélioration à la santé des patients et peuvent même, potentiellement, être nuisibles. De plus, les prix déboursés par les payeurs de primes dans de nombreux domaines sont excessifs, contribuant ainsi au niveau de coûts élevé dans le système de santé suisse. santésuisse soutient les mesures qui augmentent la qualité des traitements tout en contribuant à maîtriser la hausse des coûts. Néanmoins, les propositions formulées par le Conseil fédéral dans le cadre du 2e volet de mesures visant à freiner la hausse des coûts n’ont qu’un effet minime sur l’augmentation des coûts et peuvent même en partie entraîner des surcoûts.
03.10.2022
Prise de position
Les réserves des assureurs-maladie sont la colonne vertébrale de l’assurance obligatoire des soins (AOS). Elles garantissent la stabilité à long terme de l’évolution des primes. La situation actuelle des réserves a permis d’éviter, dans un premier temps, un choc des primes dû à la pandémie. Cet équilibre est à présent menacé. Sous une forte pression politique, les assureurs-maladie ont dû puiser dans leurs réserves pour maintenir les primes de l’année 2022 à un niveau aussi bas que possible. Suite à cela, la situation des réserves s’est nettement détériorée d’une part en raison de l’évolution des coûts en 2021 et 2022, et d’autre part, à cause des incertitudes actuelles sur les marchés financiers. Puiser dans les réserves pour limiter à nouveau le montant des primes n’est désormais plus une option envisageable.
01.09.2022
Prise de position
À moyen terme, l’évolution démographique pousse le financement actuel des soins de longue durée à ses limites, car la charge supportée par l’assurance obligatoire des soins (AOS) et par les pouvoirs publics ne cesse d’augmenter. L’acceptation de l’initiative sur les soins va entraîner de nouveaux coûts supplémentaires. La tendance aux soins ambulatoires, qui est en soi réjouis-sante, entraîne une forte augmentation supplémentaire des coûts à la charge de l’AOS. Il con-vient donc d’asseoir le financement des soins de longue durée sur des bases plus solides et de prendre des mesures reposant sur une approche libérale et responsable, tout en renforçant la responsabilité individuelle et en garantissant le financement des soins de longue durée.
24.11.2021
Prise de position
Le financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS) vise à réorganiser les flux financiers différents dans les domaines ambulatoire et stationnaire. L’EFAS réduit les incitations dommageables résultant du fait que ces deux domaines sont actuellement subventionnés de manière différente. L’EFAS pourrait alléger la charge croissante pesant sur les payeurs de primes selon le crédo «l’ambulatoire avant le stationnaire» et accroître l’attrait des modèles de soins intégrés. santésuisse soutient la réforme si les payeurs de primes sont gagnants et si les avantages possibles offerts par l’EFAS sont effectivement concrétisés. Le projet de financement uniforme ne peut cependant pas remplacer les efforts permanents pour juguler la croissance des coûts et augmenter l’efficience et la qualité dans tous les domaines du système de santé.
22.11.2021
Prise de position
Le nouvel accord de branche de santésuisse et de curafutura est entré en vigueur le 1er janvier 2021. Il a pour but de réglementer la qualité du conseil fourni par les intermédiaires et la rémunération qui leur est versée pour la prospection des clients. Il vise aussi à déclarer l’obligation générale des différentes dispositions de l’accord. Un projet de loi qui prévoit l’obligation générale et reprend la plupart des points de l’accord de branche est actuellement en discussion. Sur certains points néanmoins, le projet va inutilement plus loin que les exigences formulées dans l’accord de branche.
18.11.2021
Prise de position
santésuisse soutient les mesures qui sont prises dans l’intérêt des payeurs de primes, qui améliorent la qualité des traitements et sont de nature à contribuer à la maîtrise des coûts dans le système de santé. C’est pourquoi santésuisse soutient tous les efforts qui permettent de freiner par des mesures adéquates la croissance des coûts. En principe, un objectif de coûts peut exercer une pression sur les fournisseurs de prestations. Toutefois, la question de la mise en œuvre d’un objectif général tel que prévu par l’initiative pour un frein aux coûts n’est, dans la pratique, pas résolue. Un pilotage des coûts par les partenaires tarifaires selon une approche «du bas vers le haut» est par conséquent indispensable et clairement préférable à un objectif de coûts fixé «par le haut». Il faut absolument éviter le rationnement et la perte de qualité.
29.10.2021
Prise de position
L’initiative populaire socialiste «Maximum 10 pour cent du revenu pour les primes d’assurance-maladie» (initiative d’allègement des primes) demande de soulager une partie des payeurs de primes. Les assurés ne devraient pas débourser plus de 10 pour cent de leur revenu disponible pour s’en acquitter. Cet objectif doit être atteint par des réductions individuelles des primes (RIP) plus élevées. Le Conseil fédéral rejette l’initiative et lui oppose un contre-projet indirect, lequel prévoit que les cantons respectent davantage leurs obligations financières, ce qui est logique pour santésuisse. Mais les deux projets ne résolvent pas le problème de la croissance des coûts de la santé. Il faut donc plutôt mettre l’accent sur les mesures visant à freiner la hausse des coûts.
27.10.2021
Prise de position
Le tarif médical ambulatoire TARMED est entré en vigueur en 2004. Compte tenu des évolutions technologiques ainsi que de lacunes fondamentales du TARMED, une modernisation du tarif à l’acte s’impose depuis plusieurs années déjà. santésuisse milite en faveur d’une rémunération des prestations ambulatoires sur la base de forfaits, comme cela est pratiqué avec succès dans le domaine stationnaire depuis de nombreuses années. Grâce à la décision du Parlement, les tarifs forfaitaires sont enfin promus au rang de tarif médical principal dans le domaine ambulatoire. Les prestations ne pouvant faire l’objet d’un forfait continuent à être facturées au moyen du tarif à l’acte ou du tarif horaire.
01.10.2021
Prise de position
Assureurs, fournisseurs de prestations ainsi que la population doivent enfin pouvoir utiliser le potentiel encore inexploité qu’offre la numérisation. En effet, par rapport à d’autres pays, celle-ci n’est guère développée en Suisse dans le domaine de la santé et présente un grand potentiel d’optimisation.